Gamin de Fontaine-Saint-Martin, il rejoint son club de cœur en 1969, à 17 ans, avec qui il remporte la Coupe de France en 1973 et inscrit 149 buts en 258 matches.
Deuxième meilleur buteur de l'histoire du championant
Des filets, il continuera d'en faire trembler ailleurs, c'est sa marque de fabrique. En 1978, face à la menace de banqueroute qui plane autour de l'OL, l'attaquant s'engage chez le rival, l'AS Saint-Étienne.
Le maillot vert ne l'accompagnera qu'une seule saison. Il le troquera pour celui au scapulaire des Girondins de Bordeaux, de 1979 à 1987. Là encore Bernard Lacombe fait parler ses talents de finisseur : 137 réalisations en 298 matches.
Buteur hors pair, le deuxième meilleur de l'histoire du championnat de France (255), "Nanard" se fait également une place en Équipe de France (38 sélections, 12 buts) et fait partie de la génération 1984 vainqueur de l'Euro.
Un rôle déterminant dans les années fastes de l'OL
En 1988, c'est en jeune retraité des pelouses qu'il retisse son lien avec un Olympique Lyonnais alors en Division 2. Contacté par Jean-Michel Aulas, Bernard Lacombe va multiplier les casquettes dans les années suivantes.
Adjoint de Raymond Domenech puis directeur sportif, il endosse même le costume d'entraîneur entre 1996 et 2000, avant de devenir le bras droit de Jean-Michel Aulas avec un rôle toujours déterminant, notamment sur le recrutement.
C'est lui qui valide l'arrivée de plusieurs figures majeures des années fastes, celles des sept titres de 2002 à 2008, de Sonny Anderson à Juninho en passant par Mickaël Essien et Mahamadou Diarra. Sans oublier ce lien tissé avec les joueurs, notamment Karim Benzema dont il célébra le Ballon d'Or en 2022, trois ans après sa retraite, en 2019.
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