Objectif de leur venue : s'opposer à la fast fashion. Une proposition de loi est actuellement examinée au Sénat pour interdire la vente en ligne de vêtements peu chers, souvent de mauvaise qualité, et avec un coût écologique très important.
Agnès Pannier-Runacher et Véronique Louwagie ont d'abord visité dans la matinée un laboratoire de test d'échantillons textiles à Oullins-Pierre-Bénite, près de Lyon.
Deuxième étape de leur visite, les Tissages de Charlieuà Amplepuis. Il s'agit d'une entreprise qui recycle et produit de la matière première pour l'industrie textile.
Les deux ministres en ont profité pour montrer leur opposition à la fast fashion. Il s'agit d'une branche de l'industrie vestimentaire concernant des produits commandés sur des plateformes en ligne, tels que Shein ou Temu, à des prix peu élevés tout en étant de mauvaise qualité et très polluants.
"Il faut lutter contre cette invasion"
Véronique Louwagie, ministre déléguée chargée du Commerce, s'est arrêtée au micro de Radio SCOOP pour affirmer son opposition à la fast fashion.
Aujourd'hui, 1,5 milliard de colis par an arrivent en France. Il faut lutter contre cette invasion, le gouvernement est complètement engagé à travers cette proposition de loi fast fashion.
J'ai demandé à la DGCCRF (Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes) de tripler dès 2025 le nombre de ses contrôles.
J'ai également demandé que lorsqu'une plateforme est contrôlée, elle le soit à 360 degrés, c'est-à-dire sur l'ensemble des dispositifs. Le consommateur doit être éclairé. Il ne doit pas être mis en difficulté, il doit pouvoir faire confiance.
Un des désavantages de la fast fashion, c'est qu'elle propose des produits constamment renouvelés et sature ainsi le marché français.
L'industrie du textile représente 8% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, selon plusieurs études.
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