Près de 200 personnes ont répondu, ce vendredi, à l'appel de la CGT avec un rassemblement organisé dès 7h30 sur le parvis de l'Hôtel de Ville. Alors qu'une réunion de négociations était programmée avec le maire, Gaël Perdriau, le syndicat a déposé un préavis de grève pour l'ensemble de la journée.
Il dénonce notamment "le mépris", "l'absence de dialogue social" et "des inégalités de traitement" entre les agents de la Ville et de la Métropole. Avec des différences de rémunération entre 300 et 500 euros par mois, pour des postes et des qualifications équivalentes, selon la CGT.
"Un premier pas" avec 100 euros nets par mois ?
Plusieurs représentants ont ainsi été reçus en mairie. Ils en sont ressortis près de deux heures plus tard, sans mesure concrète, mais avec la promesse d'une réflexion et d'une réponse de la part de la municipalité.
"On sait qu'en rattrapant l'écart qu'il y a, aujourd'hui, entre nous et Saint-Étienne Métropole, cela risquerait de mettre les comptes de la Ville dans le rouge", reconnaît Mustapha Belguerri, secrétaire adjoint CGT des territoriaux.
"Cela représente 8,6 millions d'euros. On n'est pas dupes. On sait que c'est compliqué de sortir ça chaque année. Mais les agents ne sont pas gourmands, ajoute-t-il. Ce qu'on demande, c'est déjà un premier pas", à savoir 100 euros nets par mois. Pour "arriver progressivement à combler cette différence entre nous et eux".
Quant à la grève, qui provoque des perturbations notamment dans les crèches et les cantines, le mouvement s'arrêtera en fin de journée. Mais si les syndicats ne reçoivent aucune nouvelle en juillet, ils comptent lancer une nouvelle mobilisation.
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Saint-Étienne : les agents territoriaux appelés à la grève ce vendredi
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