Le comité social d'administration (CSA) de l'Éducation nationale, qui devait valider les dernières ouvertures et fermetures de classes, s'est soldé par un échec.
Réunis le 23 juin, les représentants syndicaux ont unanimement rejeté la proposition du directeur académique (Dasen), entraînant le report du vote au 1er juillet.
Un manque d'écoute à l'origine du report ?
En cause : un manque d'écoute des remontées du terrain, selon le syndicat FSU-SNUipp 01.
"Certaines écoles aux profils similaires n'ont pas reçu les mêmes réponses, il y a un problème d'équité", dénonce Yoann Robert, porte-parole du syndicat, dans les colonnes du Progrès.
Autre point de tension : l'affectation de quatre postes au nouveau dispositif PAS (pôle d'appui à la scolarisation), dont la mise en place ne sera obligatoire qu'en 2027.
Des postes en plus, mais une baisse des effectifs
En février dernier, une trentaine d'ouvertures et une vingtaine de fermetures avaient déjà été décidées.
Cette nouvelle phase d'arbitrage devait affiner ces choix, dans un contexte particulier : l'Ain a obtenu 20 postes supplémentaires pour la rentrée, malgré une baisse attendue de 800 élèves dans les écoles publiques.
Mais pour les syndicats, ces moyens restent insuffisants. Ils réclament une meilleure prise en compte des besoins locaux et espèrent des ajustements lors du CSA de repli, voire du CDEN (conseil départemental de l'Éducation nationale), dont la date reste à définir.
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