SÉLECTIONNEZ VOTRE VILLE

Rhône
  • Lyon
  • Tarare
Loire / Haute-Loire
  • Saint-Étienne
  • Roanne
  • Le-Puy-en-Velay
  • Yssingeaux
Puy de Dôme / Allier
  • Clermont-Ferrand
  • Vichy
Ain / Saône-et-Loire
  • Bourg-en-Bresse
  • Mâcon
  • Valserhône
Ardèche
  • Aubenas
Isère / Savoie
  • Vienne
  • Grenoble
  • Chambery
  • Annecy
Gold Grand Sud
  • Gap
  • Marseille
  • Nice

Cliquer pour télécharger
l'application Radio Scoop

Gap : pas de fermeture pour la crèche des Bulles d’Enfants 

Mercredi 28 Mai - 17:12

Société


Grâce à l'aide de la Ville de Gap, la crèche associative Les Bulles d'Enfants ne fermera pas ses portes - © Radio SCOOP/Carmen Buecher
La crèche associative Les Bulles d'Enfants, située quartier Rochasson à Gap, a annoncé lundi 19 mai sa fermeture. Finalement, après discussion avec la mairie et grâce à son aide financière, l'établissement ne fermera pas ses portes.


Rebondissement dans l'affaire des crèches associatives à Gap. L'établissement Les Bulles d'Enfants, en déficit budgétaire, reste ouverte encore une année de plus, pour le moment.

Un déficit budgétaire de 30.000 euros pour la crèche


Pour rappel, la crèche associative Les Bulles d'Enfants, 13 rue des Cheminots, avait indiqué sa fermeture lundi 19 mai. 

À travers un communiqué, la crèche a annoncé être en déficit budgétaire de 30.000 euros pour l'année 2025, en pointant du doigt le manque d'aide de la mairie de Gap :
"Un déficit qui a selon nous pour origine la contribution financière insuffisante de la ville de Gap. Les trois crèches associatives implantées sur la commune font partie des crèches les moins bien financées par la collectivité locale dont elles dépendent, à savoir la ville de Gap, alors même que Gap dispose du plus gros potentiel financier du département."

En effet, la crèche Les Petits Lutins avait déjà tiré la sonnette d'alarme en janvier dernier, suite à un déficit budgétaire de 15.000 euros.
 

►Société

Gap : en difficulté, la crèche des Petits Lutins ouvre une cagnotte

La crèche des Petits Lutins à Gap a décidé d'ouvrir...


Malgré des courriers adressés à la mairie pour demander de l'aide, laissés sans réponse, Les Bulles d'Enfants a été contrainte d'engager la liquidation judiciaire de la crèche, soit neuf salariés licenciés et 32 enfants sans mode de garde pour la rentrée 2025.

Une augmentation des subventions


Après une analyse des financements, qui "montre que la Ville de Gap est en deçà de la moyenne par berceau" selon le communiqué de la mairie, le maire de Gap Roger Didier a annoncé s'entretenir avec la crèche afin "de donner des moyens supplémentaires aux trois crèches associatives de la ville."

Cette fameuse réunion a eu lieu ce mercredi 28 mai. Voici la proposition du maire selon Thibaud Masset, le président de la crèche :

"Il nous a proposé une aide exceptionnelle de 30.000 euros, qui correspond à notre déficit de cette année, et d'augmenter de façon pérenne les subventions des places de crèche par an. Jusqu'à présent, la mairie donnait 2.900 euros par place et par an et elle augmente de 1.400 euros soit un total de 4.300 euros par enfant, pour toutes les crèches associatives, qui étaient dans la même situation que nous."

La crèche Les Bulles d'Enfants ne fermera donc pas ses portes et les deux autres crèches de la ville peuvent souffler un coup. Au total, elles accueillent, toutes les trois réunies, environ 70 enfants.

La place de la petite enfance à Gap


Ces annonces de déficit budgétaire chez les crèches associatives soulèvent un autre problème selon Thibaut Masset :

"Ça fait des années que la mairie de Gap est très en retard sur l'accueil de la petite enfance. C'est sa compétence, mais elle subventionne à hauteur de ce qu'elle veut, et ce n'était bien évidemment pas assez, et son discours pendant des années, c'était de rejeter la faute sur la gestion parentale."

Le président se dit quand même "très content" de cette solution trouvée et en tire une leçon.

"Quand on veut faire réagir les élus, surtout quand ils ne sont pas attachés à la petite enfance, il faut se battre et avertir l'opinion publique, c'est le seul levier qu'on a."