L'association mène de nombreuses actions pour le logement social comme l'hébergement d'urgence, l'accompagnement au logement ou encore la vie du quartier.
Chaque année, c'est environ une centaine de logements en plus qui sont mis à disposition dans le Rhône pour les bénéficiaires. Ces derniers sont plus de 15 000 à en bénéficier dans le département.
A l'occasion de ses 40 ans, l'association a rédigé un rapport sur l'accès au logement.
Trois problèmes majeurs sont souvent évoqués : le coût des loyers, la pénurie de logement et la vétusté.
Autre constat : les logements sociaux sont de moins en moins bien acceptés.
Il y a 20 ans, 87 % des Français y étaient favorables. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 64 %.
De nouveaux modèles pour répondre aux français
Face aux critiques et aux nouveaux défis comme le vieillissement de la population ou le désengagement financier de l'Etat, l'association apporte de nouvelles réponses.
Comme nous l'explique le directeur général, Pascal Isoard Thomas, le problème réside dans "la concentration du logement social, le fait de créer beaucoup de logements au même endroit".
Pour répondre à cette problématique, l'association se base sur le système du "logement diffus", des logements sociaux répartis dans les quartiers et parfaitement intégrés.
Effectivement, 1928 logements diffus ont été mis en service en 2024 dans le Rhône contre seulement 839 logements collectifs.
Les logements intergénérationnels sont également développés par Habitat et Humanisme. Grace à eux, les séniors peuvent rompre avec la solitude.
De leur côté, les jeunes peuvent bénéficier de loyers plus bas ou même de logements gratuits.
Ces logements intergénérationnels sont mieux acceptés puisque 72% des sondés y sont favorables.
Des solutions pour les propriétaires de logements vacants
L'association se bat aujourd'hui auprès du gouvernement pour que les propriétaires de logements vacants (plus de 3 millions en France) puissent leur vendre l'usufruit des logements.
En clair, les propriétaires pourraient rester titulaire de leur bien en gardant la nue-propriété. C'est-à-dire qu'ils n'ont plus à payer les indemnités de non-occupation du logement ou les frais d'assurance.
Parallèlement, ils vendraient l'usage du logement à l'association (l'usufruit) qui pourrait par la suite mettre ce logement à disposition.
Habitat et Humanité espère capter 25 000 logements sur 3 ans grâce à ce nouveau dispositif.
En attendant vous pouvez aussi devenir propriétaire solidaire. Les informations sont sur le site de l'association.
►France
"Le Choix des Familles" : un label participatif pour les établissements kids-friendly
Le gouvernement va lancer cet été un label participatif...