Ensuite, les enfants retrouvent leur espace dédié. Aaron, trois ans, est entouré de deux professionnelles qui vont l'accompagner.
"C'est une méthode d'apprentissage par le jeu, très personnalisée, qui lui plaît énormément, sourit Camille Fourré, sa maman. Après ce long week-end de Pâques, il était impatient de revenir !"
Améliorer la prise en charge des paralysies cérébrales
Comme les autres enfants du stage, Aaron est atteint de paralysie cérébrale. La première cause de handicap moteur chez l'enfant.
Pour suivre ce stage de deux semaines, toute la famille a fait le déplacement, depuis Toulouse. "En une semaine, on voit déjà des progrès sur sa posture", poursuit Camille Fourré.
"Au tout début avec mon mari, on a couru après tous les stages possibles car on voulait tout faire pour aider notre fils." Le couple s'est finalement rapproché de la Fondation Paralysie Cérébrale pour ne pas se disperser.
Aujourd'hui, Camille Fourré milite pour un diagnostic précoce, mais aussi pour que ces stages soient plus accessibles. Celui que suit Aaron est pris en charge par la Sécurité sociale, mais il ne s'agit pour l'instant que d'une expérimentation. "Et puis il faut tout de même financer le logement sur place..."
Ces dernières années, la jeune maman a décidé de partager son quotidien. Avec humour et beaucoup de tendresse, elle s'exprime via son compte Instagram. Son livre, "Un enfant (pas) comme les autres", est paru en mars dernier.
Quant à ses projets futurs, elle n'en manque pas. "Je profite de la sortie du livre qui est une expérience très enrichissante. Et puis ce stage, nous sommes très heureux qu'Aaron puisse en bénéficier. J'aimerais aider d'autres parents à se lancer, peut-être, dans l'écriture. Pour moi, cela a été une vraie thérapie."