Des disciplines "d'expérience et de précision"
Les athlètes actuellement présents au Centre école régionale de parachutisme sportif (CERPS) s'entrainent autour de deux disciplines : la précision d'atterrissage et la voltige.
L'épreuve de précision d'atterrissage s'effectue individuellement ou en équipe, comme l'explique Jacques Baal, sextuple champion du monde et actuel entraîneur national :
"En partant d'une altitude de 1.000 mètres, les athlètes doivent toucher avec le talon une cible de deux centimètres, placée au centre d'un réceptacle de 32 centimètres de diamètre. Ce système mesure au centimètre près. Celui qui a le moins de centimètre à la fin gagne le concours."
Le concours de voltige s'exécute en chute libre, en réalisant six figures imposées le plus rapidement possible.
"L'exécution de chaque figure est très importante. Toute erreur est sanctionnée par une pénalité de temps. Le but est de faire le temps le plus court."
Deux disciplines très exigeantes, qui nécessitent "expérience et précision".
Objectif du Championnat d'Europe : viser les podiums
L'équipe de France vient de rentrer du premier tour de la compétition mondiale Skydive World Cup Series, qui a eu lieu à Cahors, au nord de Toulouse, du 31 mai au 2 juin.
Cette compétition a pu préparer au mieux les athlètes qui participeront aux Championnats d'Europe de précision d'atterrissage et voltige, du 9 au 13 juillet en République Tchèque.
Pour cette compétition, Jacques Baal "vise les podiums".
Les équipes sont formées de cinq membres. Deux juniors femmes et deux juniors hommes peuvent s'ajouter.
Pour l'équipe féminine de précision d'atterrissage et voltige, on retrouve Leocadie Ollivier de Pury, Pascale Dumarcet, Laura Jaguelin, Maud Serve et Typhaine Meyer. Loïs Baal est la seule junior femme sélectionnée.
Pour l'équipe masculine, il y a Mathieu Guinde, Sylvain Ferroni, Alexandre Ferroni, Christophe Danjou, et Sathan Mahinda et Alderic Vastel comme juniors.
Gap-Tallard, le QG de l'équipe de France
L'aérodrome de Gap-Tallard est le quartier général pour les entraînements de l'équipe de France, et ce, depuis les années 1980.
"Les conditions météo des Hautes-Alpes sont très favorables et nous assurent des entraînements complets avant les compétitions."
Les premiers jours d'entraînements se sont bien passés, surtout côté météo, à part ce mardi 10 juin.
"En chute libre, c'était un peu plus compliqué ce matin, car on a été obligé d'arrêter l'entrainement à cause de la brume, je ne voyais même plus l'avion. On va attendre que les nuages retombent un peu."
Pour ce genre d'entraînement, les athlètes sautent 10 à 12 fois par jour, pour un total d'un millier de sauts à la fin de la semaine pour le groupe complet.
