Depuis le début de la semaine, à l'appel notamment du syndicat SNES-FSU, les membres du personnel sont invités à cesser le travail et à se mobiliser pour leur établissement.
Classé depuis des années en REP (Réseau d'Éducation Prioritaire), l'établissement cumule les difficultés depuis une vingtaine d'années et les enseignants souhaitent intégrer la zone REP+ avec des moyens humains et financiers plus importants.
Sandrine Charrier est délégué du SNES-FSU et professeur d'éducation musicale au collège Gérard-Philipe.
Lors d'une réunion ce mardi 27 mai, le rectorat a annoncé que le ministère de l'Éducation nationale, seul décisionnaire dans ce domaine, avait refusé leur demande.
Deux AED en plus pour le collège Gérard-Philipe
Malgré cette nouvelle déception, les enseignants grévistes ne sont pas ressortis les mains vides.
Le rectorat leur a accordé deux postes d'Assistants d'Éducation, autrement dit des surveillants, et des "heures de concertations pour les enseignants", sans plus de précisions.
Une décision sera prise lundi 2 juin quant à la suite du mouvement de grève.