Pourtant, le président du Clermont Foot 63, le Suisse Ahmet Schaefer, a accepté de prendre du temps pour répondre en exclusivité à Radio SCOOP, radio partenaire du club auvergnat.
Son arrivée en Auvergne, les espoirs de maintien, son quotidien de président de club, les infrastructures du CF63... l'entrepreneur, à la tête du club depuis son rachat en 2019, se confie.
À quoi ressemble la vie d'un président de club ?
Dans notre mode d'opération, autour du Clermont Foot, on a aussi un club en Autriche et un en Suisse. C'est pratiquement 3 PME qui sont gérées au quotidien. Il y a beaucoup de sujets à gérer dans tous les clubs, en sachant qu'ici sur place à Clermont, on a toujours un homme fort qui gère la partie quotidienne. Il y a aussi tout le côté ”internationalisation” avec une gestion plutôt très horizontale où on prend toutes les décisions ensemble.
Après six ans au club, qu'avez-vous appris de cette expérience ?
Avec une montée, trois années merveilleuses en Ligue 1 et maintenant une saison un petit peu compliquée, cela donne des aspects différents par rapport à l'apprentissage. En tant qu'entrepreneur, c'est forcément plus facile d'être dans une construction quand tout va bien sportivement que quand c'est un peu plus compliqué… Il faut juste éviter de répéter les erreurs et je pense qu'à la fin de cette saison, on va faire aussi nos analyses. Chaque saison apporte quelque chose de nouveau.
Est-ce la saison la plus compliquée en tant que président ?
Oui bien sûr, ce n'est jamais simple si vous descendez de la Ligue 1 d'avoir une saison de transition. Pour autant, je n'ai aucun doute que si on reste concentré sur les matchs qui restent et que l'on continue à gagner, ça nous permettrait de nous rapprocher d'équipes qui vont disputer des matchs contre des formations qui jouent le haut de tableau.
Comment expliquer cette situation ? Je ne vais pas dire que c'était à cause des blessures, de l'arbitrage, du recrutement ou le choix des coachs… C'est un ensemble. Si on doit jouer les barrages, c'est une opportunité pour avoir de nouveau son destin entre ses mains et rester en Ligue 2.
Avec la 8e place en Ligue 1, on a peut-être atteint un sommet, mais ça, c'est aussi la nature du football qu'après 3 ou 4 ans, il y a ce fameux cycle qui se termine. Evidemment tout le monde se met en question, moi le premier, pour ne pas répéter les mêmes erreurs.
Le président s'est aussi exprimé sur son rôle de président...
... sa découverte de l'Auvergne...
... ou encore les infrastructures du club.
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