L'homme de 66 ans a largement soutenu la participation de la chanteuse Louane à l'Eurovision.
Bruno Berberes est convaincu que l'interprète de "Maman" va remporter grande finale qui aura lieu samedi 17 mai à Bâle en Suisse.
"Je suis tellement convaincu qu'on va gagner cette année"
Radio SCOOP : avez-vous un rôle officiel cette année à l'Eurovision ?
Bruno Berberes : "non, pas du tout. J'ai été chef de délégation pendant des années, mais aujourd'hui je suis juste un spectateur engagé, et surtout le premier fan de Louane.
Je la soutiens amicalement et moralement, tout comme Alexandra Redde, cheffe de délégation française, qui a fait le choix de Louane et de sa chanson. Mais je suis tellement convaincu qu'on va gagner cette année que, pour une fois, je sors du bois."
Pourquoi êtes-vous aussi confiant sur les chances de Louane ?
"Parce qu'il est temps. Ça fait 47 ans que Marie Myriam attend d'être libérée. On a frôlé la victoire avec Amir, Slimane, Barbara Pravi... à chaque fois il manquait un petit truc. Là, toutes les cases sont cochées : la chanson est universelle, c'est une histoire de transmission, mère-fille, fille-mère…
Une mélodie qui touche, même sans comprendre les paroles. Et puis il y a Louane : sa voix, son authenticité, sa simplicité. Et ce visuel avec le sablier qui symbolise le temps qui passe, c'est puissant. Et surtout, il y a ce détail magique : la voix d'Esmée, la fille de Louane, à la fin du titre. C'est le petit plus qui fait la différence."
"Je m'engage : Louane va gagner"
Mais aujourd'hui, Louane est seulement 3e des bookmakers...
"Oui, elle est autour de 8 ou 9 %. Mais attention, les bookmakers, ce n'est pas la vérité absolue. Les gros paris se font dans les derniers jours, à partir de jeudi après la demi-finale.
Pour l'instant, ce sont les fans qui pronostiquent, donc il peut y avoir de grosses surprises. Et franchement, les Suédois en tête avec une chanson en suédois ? Je n'y crois pas.
L'Autriche non plus, même si le chanteur a une voix incroyable. Donc je m'engage : Louane va gagner. Qu'on se moque de moi si je me trompe, mais je n'envisage rien d'autre."
"Elle voulait être première, déjà à l'époque"
Vous connaissez Louane depuis longtemps ?
"Oui, depuis qu'elle avait huit ans. Je l'avais repérée dans un concours de chant dans le Nord. Elle avait fini 5e et elle m'attendait à la sortie, les bras croisés, pour me dire qu'elle n'était pas contente. Elle voulait être première, déjà à l'époque.
Elle m'avait répondu : "votre coup de cœur, c'est bien joli, mais moi je voulais la première place." Elle a toujours été comme ça : déterminée, exigeante. Elle ne vient pas pour être 3e ou 4e. Elle est là pour gagner."
À quoi ressemblera sa prestation sur scène ? Intimiste ou grandiose ?
"Ce sera à l'opposé de ce qu'on a vu lors de la présentation dans le stade. Là, ce sera quelque chose de très intimiste, très épuré, mais aussi très beau, avec du sable, de l'or, beaucoup d'émotion. Louane et sa chanson suffisent. Pas besoin d'artifices. Les photos circulent déjà, vous verrez, c'est magnifique."
"Louane prend des risques, c'est dans sa nature"
Ce n'est pas risqué pour Louane d'aller à l'Eurovision, où seule la première place compte ?
"Bien sûr qu'elle joue gros. Mais Louane prend des risques, c'est dans sa nature. Et les français l'aiment. Depuis dix ans, il y a une vraie histoire d'amour entre Louane et le public. Quel que soit le résultat, ils continueront à l'aimer. Pour moi, elle est notre nouvelle Marianne. J'y vais fort, je sais, mais c'est ce que je ressens."
Dans quel état d'esprit est-elle à quelques jours de l'événement ?
"Elle est totalement focus. Sa fille, sa chanson, sa prestation : c'est tout ce qui existe pour elle. Elle est préparée comme une sportive de haut niveau, avec un coach vocal, encadrée par France Télévisions.
C'est une compétition olympique dans sa tête. Mais attention, il faut être excellent deux fois : vendredi soir pour la répétition générale qui compte pour les jurys, et samedi soir pour le télévote. C'est intense, ça fout la trouille. Même Patricia Kaas, que j'avais accompagnée à l'époque, m'avait dit qu'elle n'avait jamais eu aussi peur de sa vie."
Un dernier mot pour finir ?
"On va gagner. France Télévisions, préparez le carnet de chèques pour organiser l'Eurovision 2026 en France."
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