Objectif : "préserver les usages prioritaires, la survie des écosystèmes aquatiques et anticiper toute dégradation potentielle de la situation hydrologique".
Aucune restriction à ce stade
Concrètement, aucune restriction n'est pour l'instant imposée. Mais les usagers sont incités à limiter volontairement leurs prélèvements sur l'ensemble du département afin de ralentir ou réduire autant que possible la dégradation de cette situation, "en particulier sur le territoire des 28 communes alimentées en eau potable par les barrages du Rouchain et du Chartrain", précise la préfecture.
"La zone d'alerte du Gier a franchi le niveau de vigilance depuis le 14 juin, hormis les 15 et 22 juin du fait de pics hydrauliques consécutifs à des orages", ajoute-t-elle.
"La Teyssonne (Roannais) a suivi le 19 juin, ainsi que l'Aix et l'Anzon (affluent du Lignon) le 22 juin. On note ainsi qu'hormis le Gier, l'ouest Roannais est particulièrement concerné par cette situation de sécheresse alors que le stock d'eau des barrages l'alimentant en eau potable est exceptionnellement restreint".
Des nappes peu exploitables
Malgré des précipitations régulières et abondantes ces derniers mois, la situation s'est donc dégradée ces dernières semaines dans le département. La préfecture explique notamment que le sous-sol ligérien est majoritairement composé de terrains imperméables.
"Résultat : l'eau de pluie ruisselle au lieu de s'infiltrer durablement, détaillent les autorités. Le département dispose de très peu de nappes souterraines exploitables, hormis la nappe de la plaine du Forez en rive droite du fleuve Loire, ce qui limite fortement les réserves disponibles".
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