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Bruno Bernard, président de la Métropole de Lyon : "Des travaux sur les métros jusqu'en 2035"

Mercredi 8 Octobre - 09:53

Interview


Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, dans les locaux de Radio SCOOP - © Radio SCOOP
Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, était l'invité de Scoop Matin Lyon, mercredi 8 octobre 2025. Il revient notamment sur la mobilité dans l'agglomération : voies lyonnaises, transports en commun, travaux.


Une rentrée sur les chapeaux de roues pour le réseau TCL : nouveau réseau unifié, le Navigône depuis juin, les voies lyonnaises…

Bruno Bernard, président de la métropole de Lyon, revient sur la mobilité du territoire dans les studios de Radio SCOOP. 

Voies lyonnaises : 200 km de voies d'ici à 2026


Radio SCOOP : Le gros chantier du mandat, ça reste les voies lyonnaises. Elles battent régulièrement des records de fréquentation et pourtant, certains reprochent qu'elles sont souvent très vides. Que leur dites-vous ? 


Bruno Bernard : "Le gros chantier, ce ne sont pas les voies lyonnaises, ce sont les lignes de transport en commun qu'on est en train de créer : trois lignes de tramway, une ligne de bus en haut niveau de service.

Ça va nous permettre notamment de desservir les quartiers populaires qui n'étaient pas desservis : Villeurbanne, le Mas du Taureau à Vaulx-en-Velin, le quartier Carnot-Parmentier à Saint-Fons. C'est ça les gros chantiers du mandat. 

Les voies lyonnaises, c'est 12 fois moins d'investissements que les transports en commun. Sur les voies lyonnaises, on est en train de développer une infrastructure qui est très pratique. 

On voit que le vélo explose en termes d'utilisation, donc on a besoin de sécuriser ces déplacements à vélo, et aussi ceux des piétons. 

Il y a des travaux naturellement, des nuisances, c'est réel et inévitable, mais une fois que c'est fait, qu'est-ce que c'est bien."


Justement, est-ce qu'on peut parler du plan vélo 2024-2030 ? On en est où concrètement ?


"Ça se développe bien. On va avoir fait 200 km de voies lyonnaises d'ici à un an. Il faudra poursuivre parce que l'intérêt, c'est d'avoir un maillage sur toute la métropole, qu'on puisse avoir une infrastructure sécurisée sur les grands axes qui permettent, pour ceux qui veulent se déplacer à vélo, notamment à vélo électrique, de le faire. 

C'est un mode de déplacement rapide, qui ne coûte rien, qui est bon pour la santé et on est sûr d'arriver à l'heure. Donc il a quand même beaucoup d'atouts, même si selon les personnes et les lieux, la voiture, les transports en commun ont naturellement toute leur place."

La gestion des TCL par la RATP


Vous êtes aussi le président du SYTRAL, donc l'organisation qui gère les TCL. Comment se passe la gestion avec la RATP sur le mode de transport lourd ?


"Ils ont attaqué depuis le premier janvier, on n'a pas trop vu la différence. Il y a même parfois encore des pannes de métro, rares, mais qui arrivent toujours. Personne n'a vu la différence entre les deux délégataires et donc tout ça s'est plutôt bien passé."

Le premier bilan du réseau unifié et du Navigône


TCL, ce n'est plus uniquement dans l'agglomération lyonnaise, c'est désormais sur l'ensemble du Rhône avec le Navigône et les cars. Quel est le premier bilan de ce réseau unifié ? 


"Alors c'est un peu tôt pour le bilan. Les premiers retours que j'ai des élus des territoires voisins, de Villefranche, de Mornant, par exemple, ils sont très contents d'avoir enfin le réseau TCL pour leurs habitants. 

C'est une vraie amélioration : des meilleures fréquences, un système de tarification unique, donc c'est vraiment une simplicité pour les habitants du Rhône et une amélioration forte pour eux."


Un autre bilan, celui du Navigône ?


"Je crois que les gens sont très heureux d'avoir retrouvé un service public de navettes fluviales. On l'avait arrêté il y a plus d'un siècle, donc c'est quelque chose d'important. 

C'est un déplacement plaisir qu'on peut faire quand on a un peu plus de temps, qu'on peut faire en famille. On voit que des Lyonnais découvrent tout simplement Lyon depuis la Saône, y compris des populations qui vivent ici depuis toujours et qui n'avaient jamais pu voyager sur la Saône. Donc c'est une redécouverte de la ville et c'est plutôt une belle réussite.

On a déjà 90.000 personnes qui l'ont utilisée, comme on l'avait prévu. Et puis d'ici à un mois, on aura deux nouveaux bateaux électriques, pour remplacer les bateaux thermiques actuels. Ils arrivent tout neufs, des Sables d'Olonne."


Est-ce qu'un jour, on pourra faire la même chose, mais sur le Rhône ?


"Tout est possible. Après le mode de déplacement en navette fluviale n'est pas très rapide, donc il n'est pas très pertinent. Il y a des solutions plus rapides pour les déplacements, il coûte quand même cher donc il faut trouver l'équilibre. 

On a des études sur le Rhône, mais est-ce que c'est pertinent de le faire ou est-ce qu'il vaut mieux développer d'autres bus ? Pour l'instant, je n'ai pas de réponse définitive."


Une panne des TCL hier : que s'est-il passé ? 


►Transport

[MAJ] Lyon : le trafic des bus reprend au lendemain de la panne chez les TLC

En raison d'un dysfonctionnement électronique,...


Il y a moins de 24 heures, la panne du PC bus a entraîné des répercussions sur le trafic dans l'agglomération lyonnaise. Ça s'est rétabli hier matin. Comment pouvez-vous résumer cette panne ?


Bruno Bernard : "C'est toujours difficile parce qu'on n'a pas encore l'analyse de la cause exacte. Ce qu'il faut comprendre, c'est que tous nos bus sont géolocalisés. 

Le conducteur a un bouton d'appel et peut, en appuyant dessus, être tout de suite en lien avec les PC sécurité, le PC bus. Et quand cette liaison ne marche pas, c'est ce qu'il s'est passé, on n'a plus le même niveau de sécurité pour nos conducteurs en cas d'agression, mais aussi pour les voyageurs s'il y avait un malaise voyageur ou un accident de la route.

Il y a eu un dysfonctionnement et après discussion avec les équipes, il y a eu des bus qui ont été enlevés parce qu'on a considéré que nos conducteurs et nos usagers n'avaient plus le même niveau de sécurité. Heureusement, ça a été réparé et j'espère que cette panne, assez exceptionnelle, ne se reproduira pas."


Les travaux sur les métros A, B, C et D 


Un mot sur le métro, notamment le métro B et ses nombreuses pannes, ça va mieux ? 


"Il y a des pannes de moins en moins régulières, et puis il est de très grande qualité. Il y en a toutes les deux minutes, il y a de plus en plus de monde, il est confortable, climatisé en été, donc c'est un vrai plus. 

On est en train, petit à petit, de doubler. On aura des doubles rames d'ici à quelques semaines. Il y a encore quelques tests qui se mettent en place, donc on a encore une petite zone de risque. Mais on est plutôt assez bien sur le métro B et il nous reste maintenant à transformer les autres métros A, C et D. 

Ce sont des travaux qui vont se dérouler jusqu'en 2035 pour avoir des nouvelles rames, un meilleur confort et surtout pouvoir avoir beaucoup plus de métros. Il y aura des pilotages automatiques. 

Il y aura peut-être d'ailleurs des pannes dans quelques années pendant ces travaux, mais ça sera une façon de redonner une nouvelle vie à ces métros qui ont presque 50 ans.

C'est d'abord la D qui va passer en premier en termes de rénovation, puis la C, puis la A."


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