Il dénonce la venue répétitive d'écrivains nationaux populaires.
"Cette Fête du Livre est très élitiste"
Annabel Peyrard-Séguret a fondé les éditions Gaelis, à Bas-en-Basset en Haute-Loire, à une trentaine de kilomètres de Saint-Étienne.
Elle n'est pas à l'origine du tract, mais elle confirme qu'elle n'a jamais pu participer à la fête du livre.
"Quand j'ai appelé pour demander une inscription pour positionner quelques livres et un ou deux auteurs, on m'a dit non. Cette Fête du Livre est très élitiste. Je comprends qu'il faille des auteurs connus pour attirer du monde, mais il me semble que la Fête du livre n'a plus besoin de ça. Au contraire, sa mission serait de faire découvrir des auteurs locaux parce qu'il y a des grands talents et que c'est difficile d'aller chez Flammarion ou Gallimard", confie-t-elle à Radio SCOOP.
"Un quota raisonnable"
De son côté, l'organisation rappelle que deux espaces sont dédiés chaque année aux auteurs locaux et régionaux.
"Il y a 15 auteurs locaux et 9 régionaux qui sont accueillis sous le chapiteau de la Fête du livre. Ce qui paraît être un quota raisonnable sur 180 auteurs au total", assure Marc Chassaubéné, adjoint à la culture à la ville de Saint-Étienne.
"Cela permet de mettre en valeur ces auteurs locaux. Évidemment, il y a énormément de candidatures. Ensuite, c'est sur la qualité des ouvrages que se fait la sélection, sur presque une centaine de candidatures", ajoute-t-il.
Et chaque année, la majorité des auteurs locaux et régionaux sont choisis par les maisons d'éditions présentes comme Calmann Lévy ou encore Les Presses de la Cité.
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